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Regional meeting of civil society organisation for sustainable land managements in Sub-Sahara Africa,

27-29 August 2013, Saly, Senegal

STATEMENT


We, the representatives of Civil Society Organizations from the Sub-Saharan Africa, precisely Western, Central, Southern, Eastern, and Partners involved in Sustainable Land Management, have met in Saly, Senegal from 27 to 29th August 2013. The meeting deliberated on sustainable land management (SLM) issues in the region and the entire African continent, and civil society coordination mechanisms for effective engagement in SLM policy and practice at local, national, regional and international levels.

The meeting was organized by ENDA as part of implementation of the project ‘Improving SLM and UNCCD policy and practice interaction in the Sub-Saharan Africa through civil society capacity building’, with support from the UNDP and GEF, and coordinated by OSISA.

With technical input from the Secretariat of the UNCCD, the meeting also served as preparation of the Sub-Saharan Africa in terms of updating the participants on the critical issues at stake for the upcoming UNCCD COP11 to be held in Windhoek, Namibia, from 16-27 September 2013. This  provided  an  opportunity for  CSOs  to  gather  their  contributions  and input  towards  the COP11.

Key issues discussed during the meeting are agriculture, soil and water resources management, agroforestry, gender and sustainable land management, climate change and desertification.

The   meeting noted with concern that most Africa continue to be very much impacted by desertification and land degradation, leading to water and food insecurity, loss of income generation activities and livelihoods, conflicts over natural resources and  migration of the youth from their home regions for non-existence greener pastures. The situation is being exacerbated by the ongoing climate change and also land grabbing. These factors have combine to pose a critical challenge to attainment of food security and sustainable development in our communities.

The meeting recognized the important roles civil society is playing to help reverse the threat of desertification in communities.
During the meeting, the participants shared best practices of their actions at local community levels  that  are  helping  to  restore  degraded lands  and  improve  the  living conditions  of  the
communities and building capacity among rural communities and NGOs for future actions. It is important that policy makers are aware of these best practices as it will contribute to better
mainstreaming and scaling –up of SLM local, national and international levels.

The  meeting  was,  however,  concerned  about  the  lack  of  effective  CSOs  coordination mechanisms for SLM and, low capacity to undertake SLM policy analysis. These are necessary for CSOs effective engagement and their ability to influence policy - decision making for dealing with the challenges of desertification on the ground.

To address these, the CSOs have resolved during the meeting to come under a coordination mechanism with the objective to unify their actions with a common vision to engage in public policy and knowledge sharing for the betterment of the living conditions of communities.

In order to advance these objectives, the meeting undertook an analysis of CSOs capacity building needs, a plan for communication and fundraising strategy.

The CSOs also identified key thematic areas which will form the nucleus of their common actions. These are agriculture; new and renewable energy; agroforestry; gender and SLM; and natural resources management. Cross cutting issues including policy advocacy, good practices sharing,  capacity  building  of  stakeholders  and  governance  form  will  underline  the  CSOs activities.

The Saly meeting helped to build a CSOs force of proposals and contributions on issues related to SLM.

Regarding the upcoming UNCCD COP11, while the meeting noted the efforts of the UNCCD Secretariat and the Parties to advance the implementation of the Convention, a number of issues of particular concern to the CSOs have been reflected which are captured as recommendations below:

The CSOs call on the Parties to:

1.  Increase the CSOs involvement in national coordinating bodies to facilitate their participation in the process of alignment of National Action Programs to the ten years Strategic Plan of UNCCD (2008-2018).
2.   The alignment should be participatory and inclusive of all stakeholders including CSOs taking into account decentralization and local governance
3.   We reiterate the need for increasing support to all CSOs to be represented at decision making  processes  including  attendance  to  the  UNCCD  international  meetings.  We
further call for setting up of a Special Fund for this purpose.
4.   Facilitate CSOs involvement in the reporting process, for instance by adapting templates for the PRAIS portals
5.   Parties  should  encourage  CSOs  accreditation  to  the  Convention  by  increasing information sharing and collaboration with CSOs.

We the CSOs affirm our commitment to the engage in the outcomes of the Rio+20 with a view to ensuring land degradation neutral world as envisaged in the Rio+20 declaration.
We further look forward to CSOs participation in the UNCCD COP11 with a view to bringing our issues of concern and proposals to attention of the Parties.


Saly, 29 September 2013

 

Réunion régional des organisations de la sociétè civile pour la gestion durable des terres en Afrique Sub - Saharienne, 27 - 29 Août 2013, Saly, Sénégal

COMMUNIQUÉ


Nous, les représentants des organisations de la société civile de l’Afrique sub-saharienne, précisément de l’Ouest, du Centre, du Sud, de l'Est et les partenaires impliqués dans la gestion durable des terres, nous sommes réunis à Saly, au Sénégal, du 27 au 29 Août 2013. La réunion a porté sur les questions de gestion durable des terres (GDT) dans la région et dans l'ensemble du  continent  africain,  et  sur  le  mécanisme  de  coordination  de  la  société  civile  pour  un engagement efficace dans les politiques et pratiques de GDT aux niveaux local, national, régional et international.


La réunion était organisée par Enda Energie dans le cadre de la mise en œuvre du projet
«Renforcement des capacités des OSC pour améliorer la politique de gestion durable des terres (GDT) et de l’UNCCD et de l'interaction de la pratique en Afrique sub-saharienne», avec le soutien du PNUD et du FEM et coordonné par OSISA.


Avec l'appui technique du Secrétariat de la Convention, la réunion a également servi de cadre de préparation pour l’Afrique subsaharienne en termes de mise à niveau des participants sur les questions essentielles à l’ordre du jour de la prochaine Conférence des Parties à la CCD, CdP11 qui se tiendra à Windhoek, en Namibie, du 16 - 27 Septembre 2013. Ce fut l'occasion pour les OSC de mettre ensemble leurs contributions pour la CdP11.


Les principales thématiques discutées lors de la réunion sont l’agriculture, la gestion des sols et des  ressources  en  eau,  l’agroforesterie,  le  genre  et  la  gestion  durable  des  terres,  les changements climatiques et la désertification.


La réunion a noté avec inquiétude que la plupart des africains continuent à être très affectés par la désertification et la dégradation des sols, conduisant à une insécurité hydrique et alimentaire, la perte des activités génératrices de revenus et des moyens de subsistance, des conflits sur les ressources naturelles et la migration des jeunes de leur région d'origine à cause de l’inexistence des pâturages verts. Cette situation est exacerbée par les changements climatiques en cours et aussi  l'accaparement  des  terres.  Ces  facteurs  combinés,  constituent  un  défi  majeur  à  la réalisation de la sécurité alimentaire et le développement durable dans nos collectivités.


La réunion a reconnu le rôle important que la société civile joue pour aider à inverser la menace de la désertification dans les communautés. Pendant la réunion, les participants ont partagé leurs expériences sur les bonnes pratiques de leurs actions au niveau des communautés locales et qui contribuent à restaurer les terres dégradées et améliorer les conditions de vie des communautés ainsi qu’à renforcer des capacités des communautés rurales et des ONG pour des actions futures. Il est important que les décideurs politiques soient conscients de ces pratiques car cela va contribuer à une meilleure intégration et intensification de la GDT aux niveaux local, national et international.

La réunion s’est toutefois préoccupée du manque de mécanisme de coordination efficace des OSC pour la GDT et de la faible capacité à prendre en charge l'analyse des politiques de GDT. Celles-ci sont nécessaires pour un engagement effectif des OSC et leur capacité à influencer  la prise de décision politique pour faire face aux défis de la désertification sur le terrain.


Pour remédier à cela, les OSC ont pris comme résolution lors de la réunion à mettre en place un mécanisme de coordination dont l'objectif est d'unifier leurs actions avec une vision commune
pour s'engager dans la mise en œuvre des politiques publiques et le partage des connaissances pour l'amélioration des conditions de vie des communautés.


Afin de faire progresser ces objectifs, la réunion a entrepris une analyse des besoins de renforcement des capacités des OSC, et élaboré un plan de communication et une stratégie de collecte de fonds.


Les OSC ont également identifié des thématiques clés qui formeront le noyau de leurs actions communes. Il s'agit de l'agriculture, les énergies nouvelles et renouvelables ; l’agroforesterie, le genre et  la  GDT  et la gestion  et la conservation  des  ressources naturelles.  Les  questions transversales, comprenant le plaidoyer politique, le partage de meilleures pratiques, le renforcement de capacités des parties prenantes et la forme de gouvernance marqueront les activités des OSC.


La rencontre de Saly a aidé à bâtir une force de proposition de la société civile, et à développer des contributions sur les questions liées à la GDT.


En ce qui concerne la prochaine CdP11 de l’UNCCD, la réunion a pris note des efforts déployés par le Secrétariat de la Convention et les Parties pour faire progresser la mise en œuvre de la Convention, mais un certain nombre de questions préoccupent particulièrement les OSC et des recommandations ci-dessous ont été formulées :


Les OSC appellent les Parties à :


1. Accroître la participation des OSC dans les organes nationaux de coordination afin de faciliter leur  participation  au  processus  d'alignement  des  programmes  d'action  nationaux  avec  la Stratégie Décennale (2008-2018).

2. L'alignement doit être participatif et inclusive de toutes les parties prenantes y compris les
OSC en tenant compte de la décentralisation et la gouvernance locale


3. Nous réaffirmons la nécessité d’accroître le soutien à toutes les OSC à se faire représenter au processus de prise de décisions, y compris la participation à des réunions internationales de la CCD. Nous demandons en outre la mise en place d'un fonds spécial à cet effet.

4. Faciliter la participation des OSC dans le processus de reportage, par exemple en adaptant des modèles pour les portails du PRAIS

5. Les Parties devraient encourager l’accréditation à la Convention des OSC en accroissant le partage d'informations et la collaboration avec les OSC.


Nous les OSC affirmons notre engagement à livrer des résultats au processus de Rio +20, en vue d'assurer un monde avec « un taux net nul dégradation des terres » comme prévu dans la déclaration de Rio +20.


Nous espérons en outre une participation massive des OSC à la CdP11 en vue de porter nos sujets de préoccupation et nos propositions à l’attention des Parties.


Saly, le 29 septembre 2013

 

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